Kube est le dernier né du réseau Muxxu de la célèbre Motion-Twin. Il s’agit d’un jeu persistant en Flash utilisant un
moteur 3D développé par MT. Tous les joueurs évoluent
dans le même univers : un
monde gigantesque formé d’îles. Ces îles sont composées de cubes que
chacun peut récupérer, transporter et déposer.
En louant des zones pour empêcher le pillage de cubes, les joueurs peuvent
ériger de véritables merveilles. Mais pour les construire, encore faut-il disposer de suffisamment de cubes, et de préférence, rares et précieux.
Ainsi rentre en scène
les explorateurs, téméraires aventuriers de ce monde. Leur rôle est de
dresser des ponts (de cubes évidemment) entre les îles vierges afin de
récolter en premier les précieux cubes des bâtisseurs. Comme le monde est unique et que les cubes ne réapparaissent pas, il faut
sans cesse aller plus loin pour découvrir de nouvelles richesses. Dernière subtilité ; chaque soir à minuit
vous revenez à votre point de départ.
Dans cet article, je vous propose de découvrir l’expérience qu’offre ce jeu en endossant le rôle d’un explorateur. A l’image d’un carnet de bord, je vais tenter d’
expliquer les sensations de jeu à ceux qui découvre cet univers, et
une sympathique balade (avec coordonnées
) à travers des îles « rares » et vierges aux autres qui ont déjà succombé au charme de Kube.
Ce périple à eut lieu il y a 3 semaines et vous emmène aux coordonnées -400 à l’Ouest. Partez du principe que les îles vierges découvertes dans cet article ne le sont peut-être plus. Cela dit un volcan d’eau est long à vider
Kube est gratuit, mais il dispose d’une boutique payante, le maillot de bain qui permet de nager plus loin, est fortement conseillé aux explorateurs en herbe.
Je commence donc cette aventure de nombreuses heures au Marais Rose, la zone et la plus proche de mon objectif : la conquête de l’Ouest.
Cette zone n’a plus grand-chose de naturelle, exploitée en permanence, elle est entièrement défigurée. Autour de moi, l’urbanisme est maître. L’apparence initiale des îles n’est plus qu’un vague souvenir. La plupart des zones proches sont louées. Certaines sont à l’abandon, mais elles permettent essentiellement les souligner les nombreux joyaux architecturaux qui m’entourent.
Je préfère les parcourir rapidement afin de me concentrer sur mon objectif principal qui est de vous emmener le plus loin possible vers des contrées inexplorées. Après tout, il y a tellement à écrire sur les œuvres artistiques et architecturales de Kube qu’il faudrait bien un article dédié à cette tâche.
Après quelques dizaines de zones urbanisées et louées, les espaces libres deviennent la norme. L’histoire peut commencer sur cette île de Séquoias (
fig. 1). La première relativement épargnée par l’exploitation cubique. Si on fait abstraction des troncs grignotés et de l’absence de cubes fruits dans les feuillages.
Inutile de s’attarder, je ne suis qu’en -50, autant dire en banlieue. Pour trouver des îles vierges, il va falloir marcher longtemps et choisir les bons ponts en espérant que ces vestiges laissés par les premiers aventuriers ne soient pas trop abimés par le pillage.
Le quotidien d’un explorateur est de parcourir ces anciens ponts, nager pour relier les îles proches et essayer de garder au mieux son cap de départ.
Certains joueurs essayent d’apprivoiser ce monde nouveau. Je pense aux autoroutes qui partent de la célèbre coordonnée [0][0], mais aussi à d’autres projets comme cette voie qui semble se nommer la GA7 (
fig. 2)(
fig. 3).
En continuant un pont en mauvais état, je tombe sur ma première île mauve (
fig. 4). Le temps de prendre des cubes pour ma collection, je la quitte par ce nouveau pont (
fig. 5).
Celui-ci me mène à cette île sable (
fig. 6). Je remercie mon prédécesseur qui y avait construit un dolmen en assemblant 27 cubes noirs. Grâce à celui-ci je vais pouvoir mettre à jour ma carte. Je remarque qu’il a eut la main lourde en construisant un second dolmen un peu plus loin (
fig. 7). Certainement pour espérer déceler une nouvelle île. Il faut avouer qu’un dolmen dévoile 25 zones autour de soi.
Après un peu de nage, je découvre une île d’arbres géants. En -140, l’exploitation forestière est toujours omniprésente (
fig. 8). La vue de là haut doit être très jolie et à voir cet escalier, un autre y a pensé avant moi (
fig. 9). La hauteur me fait découvrir le pont suivant (
fig. 10).
Il mène à une série de grandes îles mauves. Au loin, j’aperçois une île de sable, mais elle s’éloigne trop de l’Ouest. Aussi, je me décide à emprunter le pont au nord de l’île (
fig. 11).
Un nouvel archipel se dessine. Il s’agit cette fois d’îles de Séquoias. En -166, les traces des colons se raréfient. Pour preuve, ce fruit que personne n’a encore cueillit (
fig. 12). Une scène improbable, il y a encore 50 zones de cela.
L’exploration continue. Je traverse un marais (
fig. 13), une île sableuse, une d’arbres géants, une mauve, une nouvelle d’arbres géants, encore une sableuse puis j’arrive à un dolmen (
fig. 14).
J’emprunte ce long pont jusqu’à arriver à un archipel, un marais contient 2 autres ponts. Je prends celui du Nord qui m’amène à une île sableuse. Là, je parcours un autre pont vers l’Ouest.
Il est encore plus long que le précédent et se scinde en deux (
fig. 15). Le voyage est long, mais heureusement, je découvre une jolie île de pâturages. Elles ne sont pas très rares, mais celle-ci n’est pas très abîmée. Les fleurs sont encore nombreuses (
fig. 16).
Cette île mène à une île mauve, puis une autre île de pâturages.
Au détour d’un nouvel embranchement où je prends l’Ouest, je découvre ma première véritable merveille : un volcan (
fig. 17).
En -246 et en suivant des ponts, j’imagine bien qu’il n’est plus vierge depuis longtemps, mais il est tellement majestueux que je presse le pas pour l’explorer à mon tour (
fig. 18). J’arpente les chemins bâtis par mes prédécesseurs, jusqu’à atteindre le sommet. Le cœur du volcan est encore plus impressionnant (
fig. 19).
Cette île n’est qu’une étape et la journée n’est pas encore terminée. En arpentant le cratère, j’observe une nouvelle route que je décide de suivre (
fig. 20).
Aux abords des volcans, on découvre souvent de petites plaisanteries, comme le montre ce pont en lave (
fig. 21). Sans la combinaison Kraft (à acheter en boutique), je vous conseille un petit plongeon pour le contourner
.
En continuant on arrive à un dolmen au milieu d’un pont qui débouche sur une île d’herbes folles, puis une île de grands arbres qui nous amène à une île de Séquoias (
fig. 22), puis à une île sableuse marquée par des dunes (
fig. 23). Je continue le pont de sable, sans me préoccuper de l’embranchement (
fig. 24). Il débouche sur une forêt (
fig. 25) et une île de pâquerettes.
Un nouveau pont me fait continuer ma route à l’Ouest. Celui-ci est très long et me permet d’atteindre ma première île en -300 (
fig. 26). Je traverse cette île de Séquoias (
fig. 27) puis un autre pont mène à une île mauve (
fig. 28) et un autre, au Nord, à une forêt.
Je marque un léger arrêt pour observer cette étrange liane (
fig. 29) puis j’emprunte un pont qui a couté de nombreux troncs (
fig. 30).
En le parcourant, j’y découvre un type d’île que je n’avais pas encore croisé. Elle semble recouvert d’algues (
fig. 31).
Cette petite découverte n’est pourtant rien à côté de la gigantesque montagne ennuagée qui se dévoile plus loin (
fig. 32). En cherchant une pente à escalader, je trouve de nombreuses galeries creusées par des aventuriers. La montagne doit renfermer de nombreux cubes transparents, rares et convoités. Pour ma part, je me contente d’admirer le lac qu’héberge le cratère au sommet (
fig. 33).
Un autre pont, creusé dans la roche bleue, relance l’aventure (
fig. 34).
J’arrive à une île de pâquerettes en parfaite état, puis une île sableuse qui touche presque une île mauve. Un pont suspendu relie d’ailleurs les deux (
fig. 35). Suit plusieurs ponts. Je garde la direction de l’Ouest (
fig. 36). J’arrive à une île sableuse avec un dolmen puis à une autre île du même type.
Sur cette île de pâquerettes, je découvre mes premiers cubes de pierre (
fig. 37). Pourtant importants en banlieues, ils ne semblent plus intéresser les explorateurs en ces lieux.
Je retourne sur l’île sableuse pour reprendre mon expédition vers cette forêt (
fig. 38).
A son autre extrémité, un pont m’attend. En le parcourant, j’admire mes premiers cubes invisibles, laissés à la portée de tous (
fig. 39).
En -400, un dolmen m’accueille (
fig. 40). Il conduit à une île sableuse doté d’un petit ponton en bois.
Une nouvelle île m’attend (
fig. 41). Complètement enneigée, elle dispose de nombreux sapins (
fig. 42).
En l’explorant, je découvre une île d’herbes hautes, plus conventionnelle, un détail soulève mon attention. Une haute colonne se dresse sur une colline. Au sol, les herbes semblent former un œil (
fig. 43). En ces lieux si éloignés, chaque création est respectée.
A partir de ces îles, les ponts commencent à se faire rares. Je découvre bien un nouveau volcan et une autre île enneigée, mais il faut se faire une raison. Plus de possibilité de continuer plus loin vers l’ouest. En observant ce dolmen solitaire, j’imagine que ma déception fût partagée par mes prédécesseurs (
fig. 44).
Aussi, de retour sur l’île sableuse, je décide d’apporter moi aussi ma participation à l’exploration de Kube. Je me lance dans la construction de mon premier pont (
fig. 45).
Après avoir épuisé ma petite réserve de cubes et m’être avancé dangereusement en mer, je regrette de ne voir aucune île.
Je ne me décourage pas et je retourne sur mes pas récupérer de nouveaux cubes. Mon pont s’agrandit et mes efforts payent enfin. Au loin, enfin la terre promise et cette fois, je serai le premier à la fouler (
fig. 46).
Il s’agit d’une île de pâquerettes classique (
fig. 47) et je regrette à ce moment-là que les découvreurs ne puissent pas nommer leur île en récompense de leurs efforts. Je me console en admirant cette arche en pierre, qui, en fin de compte, n’est pas une création humaine. Je construis mon premier dolmen en assemblant ces fameux cubes noirs. Appelons cela, modestement, un héritage pour les générations futures (
fig. 48).
En terminant le tour du propriétaire pour récupérer une petite partie des coffres, je me réjouis que la chance a décidé de rester à mes côtés en dessinant cette seconde nouvelle île au lointain (
fig. 49).
Je tente la traversé à la nage et j’arrive non pas sur une mais sur deux nouvelles îles (
fig. 50). Je les traverse avec plaisir (
fig. 51).
Éreinté par cette longue expédition, je décide d’y mettre un terme. J’érige une modeste petite arche donnant sur un pont que je n'ai pas la force d'achever et j’espère qu’il sera un jour terminé (
fig. 52).
A travers cette petite aventure, j’espère avoir réussi à vous transmettre le virus de ce jeu qui vous poussera toujours plus loin afin d’être le premier à découvrir une terre que personne d’autre que vous n’aura jamais observé. Et si un jour, vous suivez mes pas, n’hésitez pas à me dire si ce fameux pont trop loin aura trouvé son point de chute.
Vers la fiche
Vers le jeu