Commençons le jeu simplement. Vous arrivez sur une
interface sobre et efficace. Notez qu'un second template, plus sophistiqué, est disponible dans les options, à condition de disposer d'un navigateur actuel.
Instinctivement, vous vous dirigé vers la gestion de votre première planète afin de lancer la construction d’un bâtiment. Chaque planète dispose de plusieurs « ressources » :
• Le minerai et l’hydrocarbure servent à construire (heureusement que je suis là pour vous le dire, pas vrai ?),
• L’énergie permet à vos bâtiments de fonctionner. Elle sert aussi de « ressource » de construction,
• Vos scientifiques accélèrent vos recherches,
• Vos soldats vous permettent de faire respecter l’ordre civil, de vous défendre des envahisseurs et de prendre possession des planètes ennemies,
• Enfin, vos travailleurs vous permettent de lancer des constructions.
Si vous avez été attentif, 2 points ont dû retenir votre attention : oui, il est possible
d’envahir les planètes d’autres joueurs et oui, les travailleurs peuvent
œuvrer sur plusieurs chantiers en même temps.
Travailleurs, travailleuses !
Dans Exile, vous pouvez lancer autant de constructions simultanées sur une même planète que vous le souhaitez. Votre seule limite est le nombre de travailleurs présents sur celle-ci.
Ce nombre est limité mais augmente au fur et à mesure.
Vous êtes aussi limité par la taille de votre planète que se soit sur son sol ou son espace proche. Chaque construction occupe un certain nombre de cases terrestres et/ou spatiales.
Certaines planètes disposent de plus de place. Si vous pensez que les trouver relève du défi, attendez de devoir les défendre contre vos voisins.
La plupart des constructions vous permettent d’améliorer le rendement de vos productions de ressources et d’armement. Toutefois, certaines se démarquent comme
le radar.
Gouverner, c’est prévoir.
Votre monde se trouve dans un secteur d’une vingtaine de planètes.
Dès la construction d’un radar, vous pouvez y observer les mouvements et les flottes qui stationnent en orbites des planètes. A condition que votre voisin ne dispose pas de brouilleurs de radars. Problème que vous pouvez solutionner en construisant davantage de radars pour percer son brouillage. Problème auquel il peut répondre en créant davantage de stations de brouillage. Problème auquel… Enfin, vous avez compris le principe.
Le terrain de jeu
Le radar ne fonctionne que sur votre secteur. Il faut savoir qu’une galaxie compte 99 secteurs et que l’Univers du jeu compte 40 galaxies. Se qui représente quand même prés de 100.000 planètes (moins en retirant les emplacements non habitable). Allez,
disons 90.000 mondes à coloniser.
Hormis des planètes vous trouverez aussi des
vortex pour passer d’une galaxie à une autre, des mondes marchands joués par des PNJ et des zones de ressources.
Vends 1.000Mt de minerai. Faire offre.
Les marchands seront votre principale source de revenu. Ils se déplacent à domicile ou vous pouvez livrer vos ressources (minerai et hydrocarbure) directement dans leurs mondes, se qui sera bien plus rentable.
A noter
l’aspect stratégique que représente les planètes proches des marchands.
Prévoir, c’est agir.
Si vous voulez éviter de vous faire manger par de gros poissons. Il va falloir vous-même grossir. Pour cela, vous devrez lancer des recherches pour
occuper jusqu’à 20 mondes.
Vous avez l’option pied-tendre qui consiste à créer un vaisseau de colonisation et l’envoyer sur un monde vierge ou l’option plus… humaine.
Grâce à votre chantier spatial et vos recherches, vous allez pouvoir créer de gigantesques flottes et les envoyer chez vos voisins.
Chérie ! On a de la visite.
Pour conquérir un monde, il vous suffit d’avoir un nombre suffisant de soldat et de détruire les éventuelles flottes de soutient.
Une fois conquise, pensez à faire émigrer quelques milliers de travailleurs pour relancer les bâtiments de la planète. Pensez aussi à mettre en garnison quelques dizaines de soldats pour éviter les émeutes.
Il ne vous restera plus qu’à effacer les traces des batailles spatiales en y envoyant
des collecteurs qui transformeront les débris en précieuses ressources.
Mes armées viennent en paix.
Comme vous avez pu le constater, Exile n’a rien à envier aux autres jeux de conquêtes spatiales. Il dispose des mêmes options, voir davantage. Car, pour être complet, j’aurai également dû vous parler du système d’alliance, des commandants, de l’espionnage…
En pinaillant, on pourrait regretter l’absence de belles illustrations, ainsi qu’une interface efficace mais un peu froide (tout du moins celle par défaut). Toutefois, il ne s’agit que de détails.
Exile est maintenant rodé depuis plusieurs années. Il est aussi totalement gratuit, stable et en perpétuelle évolution, tout comme sa communauté.
Par conséquent, on peut sans craindre parler d’un excellent jeu à essayer au plus tôt.
http://www.exile.fr