Pour jouer sur Predalia il faut avant tout intégrer un concept : votre personnage va mourir et il faudra repartir de zéro (enfin pas tout à fait, j’y reviendrai plus tard) Souvent. C’est essentiel à savoir pour éviter des frustrations futures.
Ceci fait, vous allez pouvoir jouir de tous les aspects du jeu, car il a justement été adapté pour recommencer la création de personnages sans s’ennuyer.
Pour commencer, le cadre général est basé sur l’univers d’Aliens versus Predator. Cependant, il a été très largement diversifié pour intégrer d’autres univers, parfois loufoques, enrichissant énormément le jeu. On peut ainsi évoluer sur différentes planètes, chacune ayant son propre univers (graphisme, ambiance, PNJ et objets spécifiques) On en retrouve une similaire à la terre, une se passant dans un univers préhistorique, une médiévale/fantastique, une colorée peuplée de pokemons, une plus spécifiques aux aliens et une aux Predators, et enfin, la dernière en date n’en est pas une : vous errez tout simplement dans l’espace, qui n’est pas aussi vide qu’on le pense.
A la création de votre personnage, vous pourrez choisir entre les trois races emblématiques : Alien, Predator ou Humain. Chacune possède des caractéristiques et un arsenal de compétences qui lui est propre. Au sein même de chaque race, le jeu vous offre des possibilités de gameplay diversifié. Vous pourrez par exemple vous spécialiser dans les combats au corps-à-corps ou à distance, choisir de privilégier certaines caractéristiques plutôt que d’autres. En tant qu’Alien, vous débuterez en tant que facehugger et devrez infester un PNJ pour évoluer en Alien aux caractéristiques spécifiques du PNJ infesté. En utilisant des œufs aliens, vous pourrez ensuite redevenir facehugger pour infester de nouveaux PNJ, avec une chance à chaque de devenir un Pretorien ou une Reine Alien, ce qui vous accordera des bonus et compétences différentes. Le Predator, très polyvalent, pourra user d’un arsenal de compétences varié et d’un équipement sophistiqué. Il pourra dompter des créatures et s’en servir comme montures. Il devra toutefois faire attention à son honneur pour ne pas devenir un paria bad blood. L’Humain pourra choisir d’incarner un mercenaire solitaire, ou un soldat travaillant en équipe. Son ingéniosité lui permettra de créer de l’équipement spécifique aux effets variés.
Par la suite, grâce à des compétences spéciales, vous pourrez diversifier encore plus votre expérience de jeu en incarnant un Synthétique dont les compétences vous permettront d’interagir avec des éléments du jeu ou de tenter des expériences pouvant modifier les caractéristiques des PNJ comme des autres joueurs, ou bien incarner n’importe quel PNJ du jeu … soit plus de 1100 possibilités différentes. Chaque PNJ, comme pour les races principales, possède des caractéristiques, compétences et mode de jeu qui lui est propre. Oui, vous pourrez utiliser l’attaque Tonnerre d’un Pikachu, ce qui impressionnera même le plus puissant des Yautjas. Certains PNJ offrent ainsi des gameplay très spécifiques que n’offrent pas les races principales (possibilité d’évolution, transformations temporaires boostant les caractéristiques …)
Je disais en préambule que vous devrez souvent recommencer de zéro à la mort de votre personnage. Oui, il faudra bien en recréer souvent, mais grâce à la partie « Evolution » du jeu, vos performances vous permettront de redémarrer avec certains bonus (compétences, équipement…) qui vous faciliteront les débuts de vos personnages pour recommencer plus rapidement. Ainsi vos exploits passés ne demeureront pas inutiles.
Le jeu offre des graphismes rétro qui plairont aux amateurs du genre. Ils restent assez sobres mais sont efficaces et cohérents avec l’ambiance du jeu.
L’originalité du jeu vient du mélange de l’univers AvP sombre et déjà très riche avec d’autres univers très variés qui semblent de prime abord ne pas être compatibles. Or le jeu a réussi à faire quelque chose de cohérent avec cet ensemble. Il y a des explications sur la présence de chaque univers dans le jeu, et on prend plaisir à aller de l’un à l’autre en multipliant les expériences variées.
Le gameplay est simple, la prise en main est facile. Il ne faut que quelques minutes pour comprendre les bases du jeu. Un forum en complément permet d’éclaircir les zones d’ombres que peuvent avoir les joueurs, grâce aux FAQ ou à la section « Questions ».
Il y a une réelle profondeur de jeu, notamment grâce à l’éventail de compétences offertes aux joueurs, exploitant au maximum les caractéristiques de chaque races. De plus, une possibilité de rôleplay est offerte, par votre fiche de personnage, l’interaction que vous pouvez avoir avec les autres joueurs ou via le forum du jeu. L’univers particulier du jeu est de plus enrichi par des quêtes ponctuelles faisant avancer une histoire commune.
Vous l’aurez sans doute compris, la durée de vie de ce jeu est presque infinie. Le nombre de races jouables est gigantesque, et pour chacun d’entre-elles vous avez de nombreuses possibilités différentes pour les incarner. Le système de points d’action s’incrémentant toutes les 30mn permet d’adapter son jeu en fonction de ses possibilités, en sessions de quelques minutes par jour. Pour les plus accrocs il y a cependant de quoi s’occuper, comme avec la nouvelle partie « Artisanat » rajoutée récemment au jeu, augmentant l’utilité des objets en jeu en les combinant pour multiplier leurs effets. Participer aux quêtes régulières permet également de récupérer des points d’action supplémentaires. La mort étant récurrente, vous pourrez même faire des pauses entre deux personnages, avant d’y revenir quand vous serez en manque :-)
Enfin, le jeu a la chance de posséder une communauté accueillante, pleine d’humour et mature. Le jeu fête ses 15 ans en 2020, et certains sont restés fidèles tout ce temps. La participation au forum du jeu accroit beaucoup le plaisir d’y jouer. Les administrateurs sont disponibles et ouverts aux suggestions.
Si vous voulez vous amuser selon vos possibilités et sans vous prendre la tête, Predalia est fait pour vous !