Il y a des jeux auquel on joue 5 minutes par jour, histoire de cramer le temps entre le souper et le dodo. Dreadcast est différent. A Dreadcast, tu commence très bas. Tu es pauvre, faible, sans logements, sans travail, sans réputation et tu sens mauvais de la bouche. Et puis, lentement, tu te développe. Tu trouve un emploi qui te plais, parce que ta spécialité, c'est la vente ou la surveillance, tu loue ton premier appartement, tu rencontre tes premiers amis au boulot, ou dans un bar. Et parce que tu es débrouillard, tu t'achète quelques objets, tu touche une jolie promotion, tu te fais un vrai réseau d'ami et tu te trouve peut-être même un(e) petit(e)-ami(e). Ton personnage fait parler de lui, tu lui construis une histoire, un passé, un objectif sur longue durée...
Que va tu devenir ? Un Criminel ? Un Impérialiste ? Un Hacker ? Un PDG ? Un Journaliste ? Un SDF ? Un Rentier de l'immobilier ? Les choix sont infini, et ils t'appartiennent. Finalement, tu te prend au jeu, tu découvre toute la profondeur du jeu. A la longue, tu t'y attache, tu lui donne de plus en plus de ton précieux temps. Ta femme te quitte, tu perd le droit de garde de tes gosses, ton teint devient blafard, tes yeux rougissent, tes doigts deviennent plats, ton chat est mort de faim, ton froc se rempli et ta tour demande l'asile politique en Pologne. Mais c'est pas grave, parce que tu es a Dreadcast, que tu aime Dreadcast, et qu'a Dreadcast, on t'aime aussi(Plus ou moins).